Chères et chers membres, partenaires, collègues, ami·es et allié·es,
La dernière année a foisonné d’actions collectives, de chantiers, de mobilisations et de nouvelles initiatives. À peine sortie de la crise sanitaire, l’actualité nous arattrapés et nous a projetés vers d’autres urgences.
On y a vu aussi l’aboutissement de deux chantiers importants : la refonte de nos statuts et règlements et la restructuration de la Table de quartier. En janvier dernier, avec l’arrivée de la coordinatrice Merveille Djifo Moungang, dont je salue le dynamisme et le sens de l’initiative, la Table de quartier a finalement pris son envol.
Si la pandémie avait déjà intensifié le travail avec nos membres et partenaires, les réussites en 2022-2023 ont réaffirmé la pertinence de la solidarité et des collaborations intersectorielles pour générer des actions porteuses de justice sociale et d’équité.
Cette année, le travail collectif a pris tout son sens.
Au fil des crises, les unes imbriquées dans les autres, il a fallu faire preuve d’innovation et de courage pourpallier les failles structurelles d’un système qui ne permet pas à chacun·e de se nourrir, de se loger et de vivre dignement. Ensemble, nous avons organisé des conférences de presse, des manifestations, un forum populaire, une assemblée électorale, unecabane à sucre interculturelle, un refuge pour les sinistré·es du verglas, des fêtes de quartier et une grande campagne pour améliorer l’accueil des personnes demandeuses d’asile. Nous avons déposé un mémoire dans le cadre du plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale et avons réfléchi aux façonsd’influencer la vision de grands projets immobiliers.
J’aimerais donc saluer votre travail extraordinaire, chères et chers membres de l’équipe et du conseil d’administration, collègues, membres et partenaires de la CDC. Tout au long de l’année, vous avez répondu aux sollicitations et aux urgences et avez contribué aux espaces de concertation, aux nombreux comités de travail, ainsi qu’autres activités organisées dans le quartier toujours avec générosité et bienveillance.
Je vous remercie du fond de mon coeur. Même si nous n’avons pas toujours eu le recul nécessaire pour tirer collectivement des apprentissages de nos actions (le temps cette année nous a manqué cruellement), nous n’avons jamais arrêté d’avancer, de proposer, de pousser les frontières du possible.
Et les petites victoires qui en découlent — aussi modestes soient-elles — nous ont permis de tenir. C’est la conscience de ces possibilités qui fragilise
les barrières et fissure les murs ; elle nous rappelle l’importance de poursuivre nos rêves, même les plus fous, et de leur faire une place dans ce vaste champ des possibles. C’est ça la résilience.
Solidairement,
Catherine